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Titre 1

Cyril Grainville & So Poch Factory

Dans le cadre des JEMA - Journée Européenne des Métiers d'Arts

Cyril Grainville

Vit et travaille à Nîmes
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Une accumulation de visages, de fragments de corps, de femmes, d’électrocardiogrammes, de courbes, d’animaux, de végétations organiques et imaginaires, de formes architecturales. Voici ce que nous propose Cyril Grainville dans ses dessins en noir et blanc principalement réalisés à l’encre de chine. Ouvrant les portes du rêve, de l’inconscient, il nous propose ainsi de multiples narrations.

Jamais avare de dessins, Cyril Grainville crée des œuvres euphorisantes aux compositions chargées et fortement contrastées. Il joue avec des démultiplications et des effets kaléidoscopiques pour créer des effets visuels surprenants tendant vers la notion d’infini.

Cyril Grainville s’impose une rigueur de travail au quotidien. Comme point de départ, il place rituellement une courbe sur le papier telle une vibration. Suite à la création de cette dernière, qui déterminera le point de départ de sa composition, il définit ses sujets et ses formes. Il en évoque ainsi une des théories d’Alfred Einstein, dans laquelle le monde serait constitué de cordes vibrantes, du microscopique au macroscopique, l’élément commun de tout ce qui compose et harmonise l’univers.

Cyril Grainville s’intéresse à la science-fiction et aux domaines scientifiques.

Les intérêts portés par l’artiste se retrouvent dans tous ses dessins, notamment dans son dessin I robot de 2009 qui de son nom fait référence au film américain de science-fiction I, Robot réalisé par Alex Proyas, sorti en 2004.

L’artiste se passionne pour la légèreté et la simplicité des sculptures de Giacommetti qui font opposition à ses propres créations, mais dont on retrouve comme point commun le mouvement.

Il pioche également ses inspirations dans différents domaines artistiques, mais aussi au sein des cultures populaires. Ses créations, comme sorties de l’inconscient, nous rappellent les surréalistes toujours en quête de transcrire leur subconscient.

Pour moi, il n’y a pas de différence entre le rêve et la réalité. Je ne sais jamais si ce que je fais est le produit du rêve ou de l’éveil.

Man Ray

Toujours dans cette démarche d’accumulation et d’ambiguïté entre réel et fiction, Cyril Grainville écrit une multitude de poèmes. Au sein de cette autre démarche, il rend hommage, dit-il, à Lao Tseu qui aurait été un sage chinois vers -2000 av J-C, et selon la tradition, un contemporain de Confucius qui est considéré comme le premier « éducateur » de la Chine. Personne ne peut affirmer l’existence de Lao Tseu, il s’agirait d’un personnage fictif ou composite, et non proprement historique.

À l’image de ses dessins, ses écrits mêlent humour et absurdité dissimulant des pics de réalité :

Est-ce qu’à table, tu te sens dans ton assiette ?

Ton destin serait-il de finir, jusqu’aux miettes ?

Est-ce qu’une fable, te rappelles l’originelle étable ?

Vas-tu arrêter de disperser de la citronnelle ?

Est-ce que t’en pinces, pour les crabes ?

Est-ce que les épinards, ça te branches ?

Est-ce qu’une guitare, c’est de l’art sans piges ?

Est-ce que t’as des coups de bar, lorsque tu tises ?

26ème carte, (extrait)

 

So Poch Factory

Vit et travaille à Nîmes


Sonia, dite So Posh factory, a multiplié les expériences et les formations.

La couture floue, l’illustration, la décoration d’intérieur, l’ébénisterie et la tapisserie d’ameublement constituent le cœur des compétences de cette touche-à-tout qui travaille selon les principes de l’éco-design.

Mais tout ce savoir-faire ne serait rien sans la créativité débridée de cette artiste de la récup’ qui fait un canapé sexy ou une lampe funky à partir des meubles que vous destiniez à Emmaüs.

Laissant son imagination parler au fur et à mesure du travail, So superpose les matériaux et les techniques pour créer des meubles et objets uniques à partir de ce qui lui tombe sous la main et qui l’inspire.

La patine, la laque, la céruse, la résine, le collage n’ont pas de secrets pour elle.. rien n’est interdit dans l’imagination de So Posh Factory : la laque se marie si bien à la peau de zèbre turquoise… Il manque encore quelque chose à ce meuble. So hésite.

Des médaillons rétro, des pin-ups années 50, une tête de mort ? Elle se décide pour un liseré de faux croco.

Quand elle passe la dernière couche de vernis, le meuble est unique, solide, ravissant, mais l’esprit de So vogue déjà vers sa prochaine création.

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